Superwomen, il vous arrive très souvent d’utiliser des produits ou d’avoir des comportements pour vous faire plaisir ou pour soulager votre souffrance. C’est une très bonne chose ! Il n’y a en effet pas de mal à vous faire du bien. Mais, les problèmes commencent avec l’abus puis l’installation d’une dépendance (addiction) chez certaines d’entre vous. Il leur devient alors très difficile par exemple, de ne pas fumer, de ne pas boire ou encore de ne pas courir après le dernier article de mode, de ne pas…

Tout en gardant à l’esprit que les addictions se déclinent en fonction de chaque personnalité, voici pour vous mes chères ladies « addicts », quelques conseils de l’équipe Superwoman qui vous permetrons de vous dégager petit à petit de 5 addictions parmi les plus répandues !

  • L’addiction au tabac !

addictionMes charmantes ladies, pour vous détacher de la nicotine, il existe des substituts nicotiniques qui vont tromper votre cerveau et vous laisser dans un état de confort en diminuant ou en supprimant dès le premier jour votre sensation de manque et les symptômes de sevrage. Ils s’utilisent sur deux ou trois mois, seuls ou combinés.

Pour traiter les aspects psychologiques et comportementaux, vous aurez recours aux thérapies cognitivo-comportementales. C’est une approche qui va vous permettre d’apprendre à comprendre la mécanique, à la décomposer et qui va aussi vous donner des outils pour faire autrement. Vous allez par exemple, en tant que fumeuse, apprendre à repérer les associations qui sont un danger pour vous, comme café = cigarette, et éviter les situations à risques. Pour mettre toutes les chances de votre côté, il est utile de combiner les deux formes de traitement.

  • L’addiction à l’alcool !

addictionIl est possible d’arrêter de boire seul, sans aide extérieure. Toutefois, les risques inhérents au syndrome de sevrage peuvent se révéler élevés, occasionnant des troubles plus importants que les symptômes habituels dus au manque d’alcool. Amplifiés, ces troubles peuvent conduire à des hallucinations, des convulsions, aller jusqu’au delirium tremens, affection pouvant être mortelle qui exige une hospitalisation d’urgence.

C’est pourquoi avant tout arrêt mes adorables ladies, il est conseillé de rencontrer un professionnel de l’addictologie afin de faire le point sur votre dépendance et d’établir un protocole d’arrêt adapté. Un sevrage avec ou sans hospitalisation peut être mis en place ainsi qu’une réflexion sur la place que l’alcool a pris dans votre vie et les raisons ayant entrainé cette consommation. Une prise en charge globale est essentielle, la consommation d’alcool n’étant jamais un problème isolé dans la vie d’une personne ; prendre appui sur votre entourage peut être précieux. L’associer à votre décision peut vous aider à ne pas affronter seul les nombreux changements occasionnés par l’arrêt.

  • L’addiction au shopping !

dépendanceMes Superwomen chéries, voici une addiction dans laquelle bon nombre d’entre vous se retrouvent ! Les symptômes de l’addiction au shopping sont nombreux, les plus marquants étant le fait de ne faire de shopping que quand vous allez mal, de cacher vos tickets de caisse à vos proches ou de vous sentir complètement perdue sans carte de crédit.

Parmi les solutions proposées, l’équipe de superwoman note le fait d’accepter l’aide d’une amie ; pour cela faites votre shopping avec une amie de confiance, ou bien régler toujours vos achats en liquide. Vous pourrez aussi laisser un proche surveiller votre budget. Faites une liste d’achats avant d’aller faire les magasins, et tenez-vous en. Pour finir, Trouvez de nouvelles activités autres que le shopping.

  • L’addiction à la drogue !

dépendance« La toxicomanie n’est pas un vice, mais une maladie complexe, aux multiples implications », explique le Dr Amine Benyamina, psychiatre. « Pour en guérir, une prise en charge psycho-médico-sociale est la meilleure option de traitement ».

Premier volet du traitement, la prise en charge médicale. Médecin et infirmières dressent un bilan de santé complet du patient et gèrent d’éventuelles crises de manque qui peuvent se traduire par des symptômes physiques de manque.

Le sevrage de l’héroïne, par exemple, est loin d’être une sinécure ! Douleurs musculaires et crampes abdominales violentes, angoisse intense…
Heureusement mes chères ladies, il est possible de diminuer, voire de supprimer ces symptômes, soit en administrant des médicaments qui les soulagent directement (des antidouleurs, par exemple), soit via un traitement de substitution. Celui-ci a une action similaire à la drogue et la « remplace » quelque temps. Exemples : la méthadone.

Cette prise en charge médicale ne nécessite pas forcément une hospitalisation : sevrage et suivi peuvent tout à fait se faire en ambulatoire. Tout dépend de la substance et de l’importance de la dépendance.

  • L’addiction au sexe !

shoppingL’addiction au sexe qui n’est pas à confondre avec une « forte libido » ; aussi appelée hypersexualité ou sexualité compulsive, désigne la participation régulière à des activités sexuelles ayant un impact négatif sur la vie sociale ou professionnelle ou bien qui occasionnent des problèmes d’estime personnelle.

Certaines d’entre vous, mes très charmantes, qui souffrent de sexualité compulsive peuvent sortir seules de leur état d’addiction, en mettant simplement en place quelques changements dans leur mode de vie.

Il existe encore peu de centres où l’on peut évaluer, diagnostiquer et traiter les patients souffrant de cette pathologie avec des techniques psychothérapeutiques individuelles et de groupe, des approches médicamenteuses. Les traitements cognitifs comportementaux sont très efficaces. Il s’agit d’un type de thérapie à court, terme, orienté vers un but précis, basé sur une approche concrète de type résolution de problème. Le thérapeute travaille avec vous à changer vos schémas de pensée et d’action afin de modifier votre ressenti. Il est également possible que votre thérapeute vous prescrive un traitement médicamenteux. Les antidépresseurs peuvent par exemple vous aider à dépasser un comportement hypersexualisé. Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, comme la fluoxétine, la paroxétine ou la sertraline, sont des molécules couramment utilisées pour traiter ce genre de trouble. Selon les cas mes très coquines ladies, on peut également vous prescrire d’autres médicaments, par exemple des stabilisateurs de l’humeur ou des antiandrogènes.

Les addictions sont un phénomène de société et ont toujours existé. Elles s’installent en fonction des facteurs génétiques, familiaux ou sociaux, à partir de produits et de comportements souvent très répandus, dont la consommation est le plus fréquemment autorisée, voire encouragée socialement et par la publicité. C’est le cas du tabac, de l’alcool, mais également du shopping.

Une bonne prévention devrait porter sur les personnes à risque de devenir dépendant : les sujets avec des antécédents d’addiction dans les ascendants et collatéraux ; avec des antécédents psychiatriques familiaux et personnels. Les problèmes familiaux et sociaux apparaissent aussi comme des facteurs favorisants.

PS : cet article propose des conseils à mettre en pratique ;  en aucun cas,  il ne peut se substituer à un travail avec  un professionnel. Superwomen, consultez un spécialiste, psy comportementaliste, vous aidera encore mieux à sortir de votre addiction.

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